Historique

On pratiquait l’ostréiculture à Saint-Vaast dès le XVIe siècle. Les huîtres étaient conservées dans des parcs limités par de petits murets en pierre. Ces premiers parcs étaient situés entre la digue de Saint-Vaast (qui va vers Réville) et l’ïle Tatihou.

A la fin du XIXe siècle, l’élevage de l’huître creuse portugaise qui remplace l’huître plate décimée à la suite d’une épizootie débutée en 1920, est pratiqué sur ces mêmes parcs pour s’étendre ensuite dans l’Anse du Cul de Loup. Au lieu de parquer des huîtres de drague, devenues trop rares, on fait venir d’Arcachon de petites huîtres par millions pour les mettre dans des parcs et les y engraisser jusqu’à consommation.

C’est en 1879, dans l’anse du Cul de Loup, à l’initiative de l’état que le premier établissement terrestre ostréicole voit le jour.

C’est à partir des années 1960-1970, avec l’introduction de l’huître japonaise (Crassostrea gigas) suite aux mortalités massives des huîtres portugaises et l’avènement d’une nouvelle technique d’élevage dite en poches surélevées (sur table) que l’ostréiculture se développe rapidement.

Aujourd’hui, les parcs à huitres, nombreux sur la commune, couvrent une grande partie de la baie face à Tatihou ainsi que la baie du Cul de Loup et se trouvent également derrière l’île Tatihou.

Cultivée en pleine mer, l’huître de Saint-Vaast évolue et se développe au rythme des marées les plus grandes d’Europe qui apportent les nutriments (phytoplanctons et zooplanctons) nécessaires à leur développement et favorisent de cette manière leur richesse gustative.

Ostréiculteurs